vendredi 19 août 2016

Comment ne plus être malheureux !

Paul Watzlawick, 1921-2007, est un théoricien de la communication,  il s'engage sur la voie du constructivisme. En 1960 il s'exile aux États-Unis et devient l'un des piliers de la renommée École de Palo Alto. On lui doit notamment le principe de la "double contrainte" où l'individu est soumis à une impossibilité pathogène, l'obligation de l'une des contrainte contenant une interdiction pour l'autre

Voici une de ses œuvres maitresse à lire absolument, "Faîtes vous même votre malheur" aux éditions du Seuil, si vous voulez comprendre ce qui vous arrive dans votre vie de tous les jours, en tirer les leçons et devenir un peu moins ... malheureux !

Avec humour et en utilisant une technique de communication qui en nous surprenant nous ébranle, il décortique tous les moyens et les conseils (que nous utilisons souvent déjà) pour nous rendre malheureux, c'est à dire toutes les situations impossibles dans lesquelles nous nous complaisons au lieu de les accepter et de passer à autre chose ! Comme par exemple, ruminer sur son passé, ce qui ne sert absolument à rien ou exiger d'une personne aimée qu'elle soit comme on le désire, ce qui est encore une aberration etc.


Un livre tout à fait croustillant qui j'espère aura le pouvoir d'aider les plus malheureux d'entre nous !

lundi 27 février 2012

Jean Dujardin et The Artist consacrés aux Oscars 2012

Dimanche, à Los Angeles, la 84ème cérémonie des Oscars a récompensé par cinq oscars le film français, The Artist, du réalisateur Michel Hazanavicius, produit par Thomas Langmann : la meilleure musique originale, les meilleurs costumes, le meilleur réalisateur, le meilleur acteur et le meilleur film, faisant entrer le film dans la Légende du cinéma français. 

Vendredi, Bérénice Béjo remportait le César de la meilleure actrice.  Dimanche, Jean Dujardin était consacré meilleur acteur aux Oscars, une première pour un acteur français.


Minuit à Paris de Woody Allen, reçoit l'Oscar du meilleur Scénario original et le film iranien Une séparation du  réalisateur Asghar Farhadi, l'Oscar du meilleur film étranger. Quant à Hugo Cabret de Martin Scorsese, un film en 3D pour enfants, il a été récompensé par cinq oscars.

samedi 18 février 2012

Le nouveau livre de Naomichi Ishige, "L'Art culinaire au Japon" pour rassasier sa curiosité

"L'Art culinaire au Japon" aux éditions Lucie-éditions du professeur Naomichi Ishige du Musée National d’Ethonologie et Docteur en Agronomie dévoile les informations sociales, historiques et culturelles qui se cachent derrière la cuisine japonaise et ses aliments parce que "se nourrir c’est aussi le moyen d’assimiler toutes les différentes informations qui sont associées aux aliments". 
 
Un livre original qui projette le lecteur au delà de la pure technicité de l'élaboration d'un met en lui ouvrant les portes de la compréhension. 




jeudi 16 juin 2011

Le Destin de Rome, une reconstitution historique avec la participation de Pax Augusta

Pax Augusta, l'association "de passionnés ayant pour objectif de reconstituer de la façon la plus réaliste possible différents aspects de la civilisation gallo-romaine, en s'appuyant sur les sources antiques, historiques et archéologiques" a participé au tournage du film le Destin de Rome, puisque tous les légionnaires qui y figurent sont modélisés à partir de plans des membres de l'association, tournés par Fabrice Hourlier courant 2010.

Les deux épisodes du Destin de Rome, consacrés aux guerres civiles romaines de la fin de la République vont être diffusés ce samedi soir 18 juin sur Arte.

Et ne zapper pas le making off sur Arte !


En savoir plus ? suivez le fil PaxAugusta

dimanche 10 avril 2011

Jean-François Verdier « l'alliance du feu latin et de la rigueur nordique »

A 42 ans, Jean-François Verdier, le directeur musical du nouvel Orchestre de Besançon-Montbéliard Franche-Comté, est déjà au sommet d'une brillante carrière.

Visionnaire, il met son savoir faire international au service de la région. Défini comme étant l'un des meilleurs clarinettistes européens, super-soliste de l'Opéra National de Paris, il est invité à jouer comme soliste sous la direction des plus grands chefs: Leonard Bernstein, Seiji Ozawa, Riccardo Muti, Pierre Boulez ou Valery Gergiev... au Japon, en Chine, et dans toute l’Europe.

Il est lauréat de plusieurs concours internationaux: Tokyo, Vienne, Anvers... En parallèle, il enseigne au Conservatoire Supérieur de Paris, écrit plusieurs ouvrages pédagogiques, donne des conférences internationales et a récemment enregistré plusieurs disques remarqués par la critique internationale.

Il est aussi un chef d'orchestre à la carrière déjà brillante. Prix Bruno Walter du Concours international de direction d'orchestre de Lugano en 2001, il est invité par les grandes scènes symphoniques et lyriques dans le monde entier: Opéra-Bastille à Paris,Teatro Real de Madrid, Stattsoper de Munich, Orchestre symphonique de Berne, Orchestre symphonique de Montréal, Ensemble Orchestral de Paris, Grand Théâtre du Luxembourg, Orchestre National d’Ile de France, Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Montpellier, de Lyon, de Bordeaux, Orchestre de Taipei, Orchestres du Sistema au Venuezuela, Folles Journées de Nantes et Tokyo…


Chef associé à l'Auditorium de Dijon, puis chef résident de l’Orchestre National de Lyon (2008-2010), il est le nouveau directeur musical de l’Orchestre de Besançon-Montbéliard Franche-Comté depuis 2010.

Vipère au poing d'Hervé Bazin

Envie de lecture ?

Laura, jeune critique littéraire, vous propose Vipère au poing, un roman autobiographique d'Hervé Bazin, huis-clos entre la mère indigne, les trois enfants martyrisés, le père démissionnaire et un précepteur.

Résumé

L’histoire se passe aux confins des trois provinces de la Maine, le Bretagne et l’Anjou en 1922. Jean le narrateur et son frère habitent chez leur grand-mère mais un jour la grand-mère meurt et on voit le retour de leur père, de leur frère et surtout de leur mère.
Malgré  plein de rude bataille les deux camps restent intacts. Alors les enfants mais surtout le plus résistant Jean décide de la tue en faisant passer cela pour un accident mais cela ne réussit pas.
Après la mère cache de l’argent dans la chambre de son fils pour le piéger mais il ne se laisse pas prendre.  Et après une longue discussion. La mère surnommé Folcoche (folle et cochonne) accorde à Jean son départ pour le collège dans un pensionnat mais avant qu’il parte elle lui apprend que c’est lui qui lui ressemble le plus.
En conclusion, Pour se construire et aimer on a besoin de l’amour d’une mère.

Portrait psychologique de Jean
On suit son histoire de 4 à 6 ans date à laquelle il pourra enfin partir au collège. Jean a hérité de la dureté de caractère de sa mère et de son menton en galoche. Il est le seul vrai élément de résistance face à sa mère et est admiré de son frère. Il ne s’avoue pas vaincue et se bat pour ses idées. Il défie même sa mère du regard. Ce qui prouve qu’il n’a aucune peur envers sa mère. Elle peut le blesser physiquement mais pas moralement. Il est très intelligent, observateur et aspire à la liberté.

Le comment de la situation d’énonciation
L’auteur a crée un personnage qui lui ressemble pour se libérer de ses propres souffrances passée et pour cela il crée le portrait psychologique de sa mère autoritaire et d’un élément de résistance Jean. Il utilise beaucoup le regard rétrospectif, temps du récit et beaucoup de description.

Le message de l’auteur
Cette œuvre a un caractère catharsis sachant que c’est une autobiographie l’auteur se libère de ses souffrances mais en même temps je pense qu’il veut dire que pour se construire et réussir à aimer il faut l’amour d’une mère donc le contraire de ce qu’à fait Folcoche et qui a détruit Jean en lui donnant le goût de la haine et par cette contradiction il a fait passer un message. En conclusion je pense que son message est assez perspicace et visible et l’auteur est bien parvenu à le faire passer.

Hervé Bazin, né le 17 avril 1911 à Angers où il est mort le 17 février 1996, est un écrivain français. Il connut une enfance tourmentée au sein d'une famille dévote et bourgeoise et s'opposa à sa mère autoritaire. Il créée une revue poétique en 1946, La Coquille (huit volumes seulement), et obtient le  prix Apollinaire pour Jour, son premier recueil de poèmes, suivi d'À la poursuite d'Iris en 1948.
Sur le conseil de Paul Valéry, il se détourne de la poésie pour se consacrer à la prose. Les rapports conflictuels qu'il a eu avec sa mère pendant son enfance lui inspirent le roman Vipère au poing en 1948. Ce roman connaîtra un immense succès après-guerre et sera suivi de nombreux autres qui décrivent, avec un certain naturalisme et un art du portrait psychologique, les mœurs de son époque. D'autres romans auront comme héros les personnages de Vipère au poing : La mort du petit cheval et Cri de la chouette.
Hervé Bazin sera considéré comme « un romancier de la famille », thème central de tous ses romans. Il a écrit également des nouvelles et des essais Ce que je crois, 1977.
Hervé Bazin devint membre de l'Académie Goncourt en 1960. Ses 22 manuscrits et près de 9 000 lettres, sont remis à la disposition des chercheurs à la bibliothèque d'Angers, comme le souhaitait l'auteur.

Laura B.