dimanche 10 avril 2011

Vipère au poing d'Hervé Bazin

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Laura, jeune critique littéraire, vous propose Vipère au poing, un roman autobiographique d'Hervé Bazin, huis-clos entre la mère indigne, les trois enfants martyrisés, le père démissionnaire et un précepteur.

Résumé

L’histoire se passe aux confins des trois provinces de la Maine, le Bretagne et l’Anjou en 1922. Jean le narrateur et son frère habitent chez leur grand-mère mais un jour la grand-mère meurt et on voit le retour de leur père, de leur frère et surtout de leur mère.
Malgré  plein de rude bataille les deux camps restent intacts. Alors les enfants mais surtout le plus résistant Jean décide de la tue en faisant passer cela pour un accident mais cela ne réussit pas.
Après la mère cache de l’argent dans la chambre de son fils pour le piéger mais il ne se laisse pas prendre.  Et après une longue discussion. La mère surnommé Folcoche (folle et cochonne) accorde à Jean son départ pour le collège dans un pensionnat mais avant qu’il parte elle lui apprend que c’est lui qui lui ressemble le plus.
En conclusion, Pour se construire et aimer on a besoin de l’amour d’une mère.

Portrait psychologique de Jean
On suit son histoire de 4 à 6 ans date à laquelle il pourra enfin partir au collège. Jean a hérité de la dureté de caractère de sa mère et de son menton en galoche. Il est le seul vrai élément de résistance face à sa mère et est admiré de son frère. Il ne s’avoue pas vaincue et se bat pour ses idées. Il défie même sa mère du regard. Ce qui prouve qu’il n’a aucune peur envers sa mère. Elle peut le blesser physiquement mais pas moralement. Il est très intelligent, observateur et aspire à la liberté.

Le comment de la situation d’énonciation
L’auteur a crée un personnage qui lui ressemble pour se libérer de ses propres souffrances passée et pour cela il crée le portrait psychologique de sa mère autoritaire et d’un élément de résistance Jean. Il utilise beaucoup le regard rétrospectif, temps du récit et beaucoup de description.

Le message de l’auteur
Cette œuvre a un caractère catharsis sachant que c’est une autobiographie l’auteur se libère de ses souffrances mais en même temps je pense qu’il veut dire que pour se construire et réussir à aimer il faut l’amour d’une mère donc le contraire de ce qu’à fait Folcoche et qui a détruit Jean en lui donnant le goût de la haine et par cette contradiction il a fait passer un message. En conclusion je pense que son message est assez perspicace et visible et l’auteur est bien parvenu à le faire passer.

Hervé Bazin, né le 17 avril 1911 à Angers où il est mort le 17 février 1996, est un écrivain français. Il connut une enfance tourmentée au sein d'une famille dévote et bourgeoise et s'opposa à sa mère autoritaire. Il créée une revue poétique en 1946, La Coquille (huit volumes seulement), et obtient le  prix Apollinaire pour Jour, son premier recueil de poèmes, suivi d'À la poursuite d'Iris en 1948.
Sur le conseil de Paul Valéry, il se détourne de la poésie pour se consacrer à la prose. Les rapports conflictuels qu'il a eu avec sa mère pendant son enfance lui inspirent le roman Vipère au poing en 1948. Ce roman connaîtra un immense succès après-guerre et sera suivi de nombreux autres qui décrivent, avec un certain naturalisme et un art du portrait psychologique, les mœurs de son époque. D'autres romans auront comme héros les personnages de Vipère au poing : La mort du petit cheval et Cri de la chouette.
Hervé Bazin sera considéré comme « un romancier de la famille », thème central de tous ses romans. Il a écrit également des nouvelles et des essais Ce que je crois, 1977.
Hervé Bazin devint membre de l'Académie Goncourt en 1960. Ses 22 manuscrits et près de 9 000 lettres, sont remis à la disposition des chercheurs à la bibliothèque d'Angers, comme le souhaitait l'auteur.

Laura B.

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